Le réseau national de fibre optique gabonais est en plein achèvement. Son projet d’extension, dénommé Central Africa Backbone, reliera entre autres, le Cameroun et la Guinée Équatoriale. Il permettra à ces deux pays de bénéficier de la fibre internet depuis le Gabon et ainsi d’augmenter leur débit de connexion, souvent confronté à des lenteurs.
Réalisé dans le cadre du projet Central Africa Backbone, le Gabon ravitaillera ses voisins en connectivité. 1er pays d’Afrique Subsaharienne a posséder la 4G, le Gabon compte affirmer son leadership dans la sous région dans le domaine des télécommunications. Au cours d’une séance de travail, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) a fait cette annonce le mercredi 18 novembre 2020. Ces travaux arrivés à terme, s’étendent sur 528 km de fibre optique. Il relie ainsi Booué (au nord du Gabon) à des interconnexions physiques au Cameroun et en Guinée équatoriale. Ce réseau passe également par Bitam & Oyane-Bifoun-Lambaréné.
Selon l’ANINF, l’étape suivante sera la mise en service opérationnelle de la liaison. Celle-ci permettra aux populations des villes gabonaises et des deux autres pays de bénéficier d’une qualité des services Internet à haut débit d’excellence. Ce programme rentre dans le cadre du projet Central Africa Backbone (CAB4).
Le programme d’interconnexion du Gabon avec ses voisins fait parti des 11 projets intégrateurs de la zone CEMAC. Un programme annoncé entre le 16 et le 17 novembre dernier à Paris.
Le CAB4 permettra, en outre, d’augmenter la capacité en qualité et à des tarifs compétitifs. Il proposera des services de télécommunications dans l’espace communautaire. Il est à noter que le projet est financé dans sa totalité par la Banque Africaine de Développement(BAD) et la Banque Mondiale (BM).
1 commentaire
[…] Le projet de la fibre optique est prévu s’étendre sur 503 km. C’est un projet inscrit dans la transsaharienne qui prend sa source en Algérie, pour une longueur totale de 1 510 km. Son coût financier total est fixé à 28,7 millions d’euros. Il bénéficie du soutien de l’état tchadien à hauteur de 2,4 millions. Le reste du financement est à la charge des partenaires et des entreprises implantés au Tchad mais aussi au Niger. […]